
Acheter un article

En milieu carcéral, les multiples interfaces santé/justice rendent particulièrement délicate la protection de la confidentialité. Pourtant, il n’y a pas de soins de qualité sans confidences, de confidences sans confiance, de confiance sans secret.
Pour se garder de l’arbitraire, le psychiatre expert doit s’appuyer sur la clinique et des arguments objectifs, et non pas sur des idéologies quant aux fonctions du procès et de la peine. Repères éthiques.
L’analyse des expertises psychiatriques depuis les années 1960 montre qu’elles concluent de plus en plus souvent à la responsabilité des malades mentaux criminels et donc à leur détention. Que traduit cette évolution ? Synthèse entre histoire et sociologie.
Pour des liaisons « plus heureuses » et plus fluides entre les différentes structures de soins, l’infirmier de liaison assume une fonction transversale et accompagne le patient dès son premier accueil puis tout au long de son parcours.
Comment entrer en relation avec une personne soumise à une obligation de soin ? À partir d’outils empruntés à la communication hypnotique, une clinique infirmière du lien peut se déployer. L’objectif est l’apprentissage, parfois
la rééducation, d’une autonomie relationnelle sécure.
En psychiatrie, qu’elles soient « thérapeutiques » ou « occupationnelles », les activités paraissent parfois relever du bricolage clinique et les références théoriques qui les sous-tendent sont souvent confuses. Mais quels sont leurs objectifs ? Repères.
Une activité n’est pas thérapeutique en elle-même. Elle s’inscrit dans un cadre-dispositif à l’intérieur duquel un processus de soin peut se déployer, sous-tendu par une intention. Il faut ensuite préciser les indications et choisir l’objet médiateur.
De nombreux professionnels utilisent l’activité comme outil de soin, avec des pratiques très diverses mais des objectifs communs. L’ergothérapeute apporte un regard singulier autour de l’activité humaine et de la notion d’« occupation ».
Jeune infirmier, Valentin débute en psychiatrie et s’interroge sur les activités qu’il peut proposer aux patients. Rôle propre, prescription, visée sociothérapeutique ou psychothérapique…, ses collègues seniors lui expliquent les fondamentaux.
Teint blafard, yeux cernés, sans langage, Tom, 5 ans, souffre d’autisme. À l’Hôpital de jour (HDJ), un atelier d’art-thérapie lui est proposé, sous-tendu par l’idée de laisser des traces par le biais de la matière. Réflexion sur l’engagement du soignant dans la médiation.