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L’observation fine des troubles du comportement de Luisa, jeune autiste de 18 ans, permet à une infirmière de repérer la manifestation d’états douloureux. Leur prise en charge diminue considérablement les crises et conduit à l’élaboration d’un protocole de soins individualisé.
Les patients atteints de schizophrénie souffrent souvent d’une très mauvaise santé buccodentaire. L’auto-questionnaire SCOOHP (Schizophrenia Coping Oral Health Profil) propose d’explorer leurs stratégies d’adaptation, positives et négatives, pour mieux les accompagner.
En psychiatrie, le chirurgien-dentiste est souvent confronté à un refus de soin de l’usager, dont la santé orale perçue est altérée par la maladie. La « logique du soin » permet de dépasser l’opposition entre respect de la décision du patient et nécessité de soigner.
Face aux problèmes de surpoids et d’obésité de jeunes patients souffrant de schizophrénie débutante, une prise en charge groupale originale bio-psycho-sensorielle a été mise en place. Objectif principal : lutter contre la dérégulation du comportement alimentaire.
Plus d’un quart des patients souffrant de schizophrénie consomment du cannabis, ce qui grève considérablement
leur pronostic fonctionnel et clinique. L’intrication de ces deux pathologies nécessite des prises en charge complexes. État des lieux et perspectives.
La consommation de cannabis est très répandue dans le monde. Au-delà de postures idéologiques, quand parle-t-on de trouble de l’usage et de dépendance ? Quels sont les effets sur l’organisme et les complications psychiatriques et somatiques potentielles ?
Comment soigner les patients souffrant de schizophrénie et d’addiction au cannabis ? L’« idéal » reste les prises en charge intégrées, qui tiennent compte simultanément des deux pathologies et de leurs interactions. Repères pour engager des soins pertinents.
Les jeunes patients atteints de psychose émergente associée à un trouble de l’usage du cannabis présentent des défis particuliers pour les soignants. Quelle que soit l’approche, l’alliance thérapeutique demeure un élément clé. Réflexion clinique et expérience québécoise de l’approche intégrée.
La consommation de cannabis durant l’adolescence peut entraîner des modifications cérébrales durables et interférer avec la régulation de la maturation du cerveau. Elle augmente le risque de troubles psychotiques et cognitifs mais aussi de troubles de l’humeur, anxieux ou dépressifs.
Pourquoi tant de jeunes schizophrènes consomment-ils du cannabis ? Ce produit peut être pensé comme un médiateur, un catalyseur en lien avec trois plans : celui de la relation à l’autre dans la problématique adolescente de dépendance à l’objet, celui du rapport aux troubles et au réel et celui de la relation à soi au niveau existentiel. Illustration avec l’histoire d’Alexis.