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La maladie d’Alzheimer gagnerait à occuper la place où elle aurait dû rester, celle d’un «syndrome d’Alzheimer». Comme pour la plupart des maladies, ce syndrome va alors progressivement ouvrir l’espace, pour les soignants et les proches, à une diversité de communications possibles malgré les baisses cognitives.
Souvent, les personnes âgées souffrant de démence s’emparent de poupées ou de peluches. Peut-on alors parler d’objet transitionnel ? Quel est la fonction de ces jouets et quelle place leur accorder ? Éclairage clinique
La musicothérapie permet à certains patients atteints de la maladie d’Alzheimer de communiquer autrement que par les mots et d’être valorisés pour leur « savoir-faire »… L’évaluation neuro-musicale est une étape essentielle du dispositif. Illustrations cliniques.
La méthode de Validation® développée par Naomi Feil s’inscrit dans un projet de soins et passe par la maîtrise de techniques de communication verbale et non verbale, pour « rejoindre » la personne dans l’exploration de sa réalité subjective. Illustration avec deux histoires cliniques
Dans la maladie d’Alzheimer, les robots sociaux ont un rôle positif sur la communication, les interactions sociales et les troubles du comportement. En libérant les émotions, ils peuvent favoriser l’engagement des patients dans des activités.
Les directives anticipées psychiatriques constituent une piste prometteuse pour engager une relation partenariale dans les soins, en urgence comme en soins courants. À qui s’adressent-elles ? Que contiennent-elles ? Quels sont leurs effets ? Repères théoriques.
Aujourd’hui, les directives anticipées en psychiatrie sont utilisées « à la marge », par quelques équipes pionnières, et il n’existe pas de canevas unique permettant de comparer les dispositifs locaux. Trois prérequis sont nécessaires pour s’y engager.
Actuellement en cours à Marseille, Paris et Lyon, une vaste recherche évalue un modèle de directives anticipées en psychiatrie « à la française », rédigé avec le soutien d’un pair-aidant. L’objectif principal est d’évaluer l’impact du dispositif sur le nombre d’hospitalisations sous contrainte.
Instrument juridique non contraignant, les directives anticipées en psychiatrie ont une portée indicative pour le médecin, qui doit en prendre connaissance mais reste néanmoins libre d’apprécier les orientations définies.
Les directives anticipées posent la question de la permanence de l’identité (qui agit dans le moment de la rédaction ?) et imposent aux soignants de s’assurer, qu’au-delà des préférences d’une personne « incapable », toute décision se fera en fonction de ses valeurs.