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Agathe a survécu à une catastrophe intime précoce, qui lui a laissé une plaie béante.Cette plaie ne peut durablement cicatriser. Les soignants doivent faire le deuil d’incarner une mère idéale pour ne pas chercher à combler cette blessure, à chaque instant et au fil du temps.
Le cadre de la thérapie comportementale dialectique accorde un grand rôle aux origines biologiques de la dérégulation émotionnelle des patients borderline, maintenus dans un environnement invalidant. Exemple d’une prise en charge détaillée par une équipe suisse.
Les relations au sein des familles dont un membre présente un trouble borderline sont chaotiques, instables et souvent marquées par les conséquences d’événements
traumatisants. Décrypter le système familial peut le faire évoluer, redonner à chacun un contexte plus sécurisant.
A partir d’une recherche-action, une équipe genevoise propose des outils qui interrogent le sens et les limites de la mise en chambre d’isolement.
Le soin en pédopsychiatrie n’est pas statique, il reste dépendant d’une dynamique collective et de la capacité des soignants à analyser les représentations et les mécanismes de défense des différents protagonistes.
Accepter de déceler et d’exploiter le potentiel des mères schizophrènes, c’est aussi délimiter le champ de leurs compétences. Il ne s’agit plus de parler de « bons » ou de « mauvais » parents, « capables » ou « incapables », mais plutôt de parents à « temps plein » ou à « temps partiel ».
Le nourrisson, dans une relation symbiotique avec sa mère, est tout particulièrement exposé à être « inclus » dans la maladie schizophrénique, dans le délire maternel. C’est peut-être parce qu’il est « follement » investi par sa mère qu’il va trouver la force de s’organiser en mettant en place des mécanismes d’adaptation et de défense.
La Consultation d’Information, de Conseils et d’Orientation (CICO) offre une possibilité aux femmes souffrant de troubles psychiques (et à leur conjoint) d’avoir accès à une information éclairée sur les enjeux complexes de la grossesse et des relations précoces mère-enfant et parent-enfant.
De manière générale, l’influence de la prise de médicaments sur l’enfant à naître pendant la grossesse d’une mère schizophrène est différente selon la période (embryonnaire ou foetale). Parce qu’aucun psychotrope n’est contre-indiqué de façon formelle, devant une grossesse « sous psychotrope », il faut avant tout rassurer la patiente.
Auprès des équipes de maternité qui prennent en charge les mères schizophrènes, le psychiatre fait lien entre les différents intervenants et occupe une position tierce qui permet de mieux différencier les places et les émotions de chacun. L’histoire d’Amalia en témoigne.