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Le master en sciences cliniques en soins infirmiers, qui propose une spécialisation « psychiatrie et santé mentale », s’adresse à des infirmiers expérimentés. Quels rôles vont jouer ces spécialistes cliniques ? Réflexions sur une filière en pleine évolution
Le champ immense des hallucinations reste avant tout celui des psychoses aiguës et chroniques. Le soignant doit entendre le patient halluciné et créer un lien avec lui malgré toute la complexité délirante induite par cette « méprise ».
Le champ immense des hallucinations reste avant tout celui des psychoses aiguës et chroniques. Le soignant doit entendre le patient halluciné et créer un lien avec lui malgré toute la complexité délirante induite par cette « méprise ».
De sa rencontre pendant de longues années avec des patients souffrant d’hallucinations, intrusives, douloureuses, et rendant la relation aux autres difficile, l’auteur a élaboré une pratique clinique qui emprunte son cadre à la psychanalyse. Il montre que l’hallucination peut être interprétée comme la perception d’un impensé. Illustration avec la prise en charge de Georges.
Il faut sensibiliser les soignants aux traitements psychologiques des hallucinations. Entretien avec Jérôme Favrod, chercheur et auteur de Faire face aux hallucinations auditives1.
Fuite, évitement, soumission… Plusieurs travaux ont montré que les patients souffrant de schizophrénie, et notamment d’hallucinations auditivo-verbales, mettent en place des comportements de recherche de sécurité qui renforcent leurs croyances.
De nombreux travaux montrent que les patients schizophrènes souffrant de symptômes positifs présentent des troubles de la mémoire de la source, c’est-à-dire de la reconnaissance de l’origine de l’information. Dans ce contexte, une équipe suisse a élaboré des exercices de remédiation cognitive appuyés sur le programme RECOS.
Dans la schizophrénie, les hallucinations accoustico-verbales sont une dimension
importante de la symptomatologie que les progrès de l’imagerie permettent d’explorer. Les résultats sont nombreux et prometteurs en termes diagnostic, pronostic et thérapeutique.
La prise en charge des hallucinations auditives réfractaires chez les patients schizophrènes est un problème clinique fréquent pour lequel les techniques de neuromodulation non invasive, principalement la rTMS, s’imposent progressivement dans l’arsenal thérapeutique.
Les attentes du traitement antipsychotique ne sont plus uniquement liées aux symptômes positifs mais à toutes les dimensions de la schizophrénie : symptômes négatifs, cognitifs et affectifs. Ces évolutions nécessitent une meilleure connaissance et utilisation des
traitements actuels, mais aussi le développement d’agents pharmacologiques nouveaux.