La recherche PLAID-Care, qui a mis en lumière les leviers du moindre recours à la coercition en psychiatrie, a été l’occasion d’une réelle aventure scientifique pour des chercheurs peu habitués à travailler ensemble.
Le projet « Psychiatrie et libertés individuelles : étude d’établissements caractérisés par un moindre recours à la coercition » (PLAID-Care) (1, 2) est issu d’une collaboration fructueuse entre des chercheurs en soins infirmiers et en sciences sociales. Dans cet article, je montrerai qu’une alliance de ce type, relativement rare dans le paysage hexagonal, a été tout à la fois heuristique et enrichissante, mais aussi épanouissante sur le plan professionnel et personnel. Quelles conditions ont rendu possible cette alliance ? Comment les chercheurs ont-ils construit le projet et quelle a été la part respective de chacune des disciplines dans le processus ? Dans les différentes phases de la recherche (recueil et analyse des données, valorisation des résultats), quels ont été les apports respectifs des deux champs ? Quels ont été les effets de cette recherche sur la carrière et les pratiques de recherche des chercheurs ?
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