La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie de premiers résultats sur les établissements de santé, portant sur leur activité en court et moyen séjour ainsi qu’en psychiatrie et aux urgences. Cette étude comporte aussi des premières estimations sur la situation financière des hôpitaux publics en 2024.
En 2024, l’activité des établissements de santé a crû dans l’ensemble, mais son évolution est contrastée suivant les disciplines et le secteur juridique des structures. En médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO), les hôpitaux publics contribuent pour les deux tiers à la hausse du nombre de séjours, qui concerne à la fois l’hospitalisation complète (avec nuitée) et l’hospitalisation partielle (sans nuitée). En soins médicaux et de réadaptation (SMR), l’activité
croît quels que soient la forme d’hospitalisation et le secteur juridique.
En psychiatrie, les hospitalisations à temps complet baissent, notamment dans le secteur public.
Le nombre de passages aux urgences augmente de 2,5 % en 2024, après un recul de 3,4 % l’année précédente.
D’après de premières estimations, le déficit des hôpitaux publics se creuse de nouveau, jusqu’à atteindre 2,5 % de leurs recettes. Leur effort d’investissement marque aussi le pas en 2024 malgré les fonds prévus par l’État à la suite des accords du Ségur de la santé de 2020, qui a contribué à le rehausser les années précédentes. La dette des hôpitaux publics continue de diminuer, mais leur ratio d’indépendance financière ne s’améliore pas
