L’Union Nationale des Infirmiers en Pratique Avancée (UNIPA) salue les avancées récentes pour la reconnaissance des infirmiers après l’adoption en première lecture et à l’unanimité du projet de loi infirmière le 10 mars dernier, mais alerte néanmoins sur l’urgence de mesures concrètes toujours attendues. Communiqué.
Le dialogue engagé avec le Gouvernement doit se concrétiser sans délai. L’UNIPA a rencontré le Ministre de la Santé, Yannick Neuder, le 6 mars 2025 et Nadège Grataloup, conseillère santé du Premier Ministre, le 10 mars 2025, pour défendre plusieurs priorités :
– une convention propre aux IPA, pour clarifier leurs rôles et structurer les négociations avec L’Assurance Maladie ;
– la révision de leur rémunération, en cohérence avec les besoins de santé (voir notre article) ;
– l’urgence de publier l’arrêté sur la primo-prescription, déjà validé par les instances compétentes. Les freins doivent être levés afin de respecter la volonté du peuple exprimée au parlement ;
– la reconnaissance d’une profession médicale intermédiaire, pour un positionnement clair dans l’offre de soins déjà obtenue avec le premier recours ;
– une refonte des mentions IPA, pour mieux répondre aux besoins populationnels.
L’UNIPA se félicite de l’adoption de l’amendement 104 lors du vote de la Proposition de loi infirmière le 10 mars 2025 reconnaissant le premier recours infirmier et un accès direct élargi ; un pas majeur pour l’offre de soins de proximité et qui bénéficiera aux IPA.
L’UNIPA appelle les pouvoirs publics à agir pour consolider ces avancées notamment lors du passage au Sénat et garantir un accès aux soins optimisé pour la population.
• « IPA : des avancées, mais des décisions urgentes attendues », communiqué de presse, UNIPA, 11 mars 2025.