Les fédérations étudiantes en santé restent mobilisées pour sensibiliser les jeunes à aller voter. Elles aspirent à ce que les jeunes comprennent l’importance de leur voix et participent activement aux élections européennes. En multipliant les initiatives et les actions sur le terrain, elles espèrent inciter la nouvelle génération à s’engager afin de prendre conscience de son impact dans la société. Elle publient un plaidoyer en la matière.
Les jeunes se désintéressent de plus en plus du monde politique. Les études montrent que leur taux de participation est bien inférieur à celui des autres catégories d’âge. Ils se sentent déconnectés des institutions, pensent que leur voix ne compte pas et manquent de confiance en la politique. Ce désintérêt est alarmant. Nos sociétés européennes sont des démocraties, basées sur le vote et le débat, où chacun peut donner son avis pour construire les politiques publiques. À l’aube des élections européennes, le plus grand enjeu reste de redonner envie aux jeunes de voter pour assurer la sérénité de notre futur.
C’est pourquoi les fédérations des étudiants en santé* se sont unies pour plaider en faveur de la santé auprès des futurs parlementaires. En collaboration avec le cabinet de conseil en affaires publiques Nile, les différentes associations publient officiellement un “plaidoyer élections européennes” soutenu par Jeunes Européens France, 100% Handinamique, ainsi que la Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE).
Ce plaidoyer met en avant « des mesures concrètes pour répondre aux défis spécifiques des études de santé et des futures pratiques professionnelles des étudiantes et étudiants« . Tout d’abord, il est essentiel de mettre en place « une politique plus ferme pour réduire les émissions de polluants atmosphériques, car la qualité de l’air affecte directement la santé des populations« . Il est impératif d’améliorer le bien-être de la population et de lutter contre les discriminations, en adoptant notamment « une définition européenne du handicap« . Dans un monde de plus en plus centré sur le numérique, il est nécessaire de créer « une gouvernance européenne clairement identifiée pour sécuriser les données de santé« . Il est également crucial d’encourager les filières de santé à « uniformiser la reconnaissance des acquis académiques et l’équivalence des stages à travers l’Union européenne« . Cela facilitera la mobilité des étudiantes et étudiants en santé et garantira des normes de qualité cohérentes dans toute l’Union européenne, renforçant ainsi leur formation et leur expérience professionnelle.
Le 28 mai dernier, les organisations d’étudiants conviaient à Montrouge (91) différents partis politiques se présentant aux élections européennes afin de les questionner sur leur programme et leur permettre de répondre aux interrogations des étudiantes et étudiants en santé, corps professionnel de demain.
*Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF), Association Nationale des Étudiant·e·s Sage-Femme (ANESF), Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France (ANEPF), Fédération Nationale des Étudiant·e·s en Kinésithérapie (FNEK), Fédération Nationale des Étudiant·e·s en Sciences Infirmières (FNESI) et Union Nationale des Étudiants en Chirurgie Dentaire (UNECD).
• Communiqué conjoint des fédérations des étudiants en santé : »Plaidoyer élections européennes », 28 mai 2024.