L’Observatoire national des risques psychosociaux dans la fonction publique publie un premier « état des lieux général », à partir notamment des données de la Direction de l’Animation et de la Recherche et des Etudes Statistiques (Dares).
Cette association et think tank a pour objectif de « rassembler toutes les forces vives désireuses de structurer, collecter, recenser, analyser, décrypter et comprendre les mécanismes des RPS dans la fonction publique et ses problématiques spécifiques ». Cette note, qui constitue un première étape, sera complétée d’autres travaux thématiques, pour aboutir à une synthèse globale. In fine, il s’agira de « définir des actions prioritaires de prévention et de réaliser des outils d’aide au repérage des expositions pour tous les acteurs impliqués (…) ainsi que d’alimenter la réflexion sur les politiques » sur ces sujets.

A ce stade, cette note permet seulement d’appréhender les grandes tendances d’exposition au stress. Sans surprise, on note par exemple que la part d’agents de la fonction publique hospitalière (FPH) en « job strain » est de 35,3% soit 8,4 points de plus que la population active. Les auteurs relèvent également que les fonctions publique d’Etat et Territoriale sont positionnées en la matière respectivement 5 et 3,8 points en dessous du secteur privé. Pour autant, « aucun réel enseignement spécifique et précis ne doit en être tiré à ce stade puisque le modèle utilisé ne mesurant que les dimensions relatives à 2 facteurs de risques psychosociaux en l’espèce, la latitude décisionnelle et les exigences émotionnelles, le degré d’exposition à des facteurs tels que les conflits de valeur/éthique, la violence interne/externe (harcèlement…) et les rapports sociaux sont peu intégrés. »
• L’exposition aux Risques Psychosociaux (RPS) dans la fonction publique. Etat des lieux Général, voir en pdf.