L’ambiance est électrique. Nous sommes une bonne vingtaine, assis en cercle. Après l’habituel temps d’observation, Louis, un patient, rompt le silence. Il en a marre que ce soit toujours les mêmes qui s’attellent aux tâches nécessaires à la bonne marche de l’unité, courses, cuisine, vaisselle… Il explique : « On est un bon groupe, mais tout le monde ne participe pas, pour les tâches c’est toujours les mêmes qui s’y collent, moi le premier. Ce n’est pas normal ! » Gaby, son voisin de chambre, enchaîne : « Louis a raison, c’est pénible à la fin… On dirait qu’il y en a qui n’en ont rien à foutre ! »
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