Si « la prévention est l’ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps » (OMS, 1948), il est devenu évident en psychiatrie que la prévention des rechutes participe à la réduction du poids de la maladie (1, 2). Cependant, il aura fallu du temps pour qu’à l’issue de chaque crise, nous envisagions la stabilisation comme un équilibre dynamique à préserver et renforcer (3). Aujourd’hui, nous pourrions collectivement déployer des interventions de prévention beaucoup plus ambitieuses en amont de l’entrée en maladie, ou précocement à son éclosion. Ainsi, la prévention de la rechute ne serait plus l’unique et dernier rempart pour diminuer le poids de l’incapacité et du handicap, réduisant la psychiatrie à sa fonction asilaire !
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