Dépression : le soutien jugé « bénéfique » par les Français des réseaux sociaux

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Un Français sur deux atteint de dépression estime que les réseaux sociaux peuvent constituer un soutien bénéfique

Un Français sur deux (53%) souffrant de dépression – ou ayant souffert de dépression – considère que les réseaux sociaux ont sur eux un effet bénéfique car ils permettent de se sentir moins seul, selon les résultats d’un sondage Odoxa pour la plateforme « Parlons Dépression par Lundbeck » (cf encadré ci-dessous), réalisé du 8 au 23 septembre 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1387 personnes. Un jugement contrasté selon les générations puisque si 60% des plus de 65 ans partagent ce point de vue, 62% des étudiants jugent en revanche l’effet des réseaux sociaux néfastes puisqu’ils ont tendance à démoraliser. De même, si 62% des sondés estiment trouver facilement des informations sur la dépression, 45% des plus de 65 ans estiment, eux, les trouver difficilement. Ce besoin d’informations est largement partagé par les personnes souffrant de dépression – ou ayant souffert de dépression -puisque 62% d’entre elles estiment avoir besoin de recevoir plus de conseils. Un constat qui s’explique par le fait que le sujet reste encore tabou, 72 % des sondés reconnaissant éviter d’en parler à leur entourage. Si le médecin généraliste et le thérapeute restent les premières sources de renseignements sur la dépression, 38% des sondés affirment s’informer via internet, les médias ou les réseaux sociaux. Interrogés à part, 80% des abonnés de la plateforme internet estiment avoir besoin d’échanger avec d’autres personnes vivant – ou ayant vécu- la même souffrance.

Créée à l’initiative du laboratoire Lundbeck France, spécialiste des maladies du cerveau, « Parlons dépression » est animée par l’idée que la compréhension et la prise de conscience font partie du soin. Pour sensibiliser à une pathologie qui touche plus de 3 millions de Français, cette plateforme d’échanges a pour objectif de mieux faire comprendre ce qu’est cette maladie et de libérer la parole des personnes concernées. Elle est accessible sur le site www.parlonsdepression.fr et les réseaux Facebook/Instagram.