Les événements de vie stressants provoquent une réponse comportementale et émotionnelle qui modifie à long terme les processus adaptatifs (Gorwood, 1999). L’évitement des stimuli aversifs peut être contreproductif, se traduire par une sensibilisation à des situations et déterminer une vulnérabilité psychologique s’il n’y a pas d’habituation.
Les pertes ou les séparations peuvent entraîner un risque de comorbidité dépressive (Servant et al., 1991) puisqu’ils activent une faible idée de soi. Les abandons précoces alimentent ainsi une sensibilité aux séparations à l’âge adulte.
Des auteurs ont essayé de classer les évènements de vie pour identifier des caractéristiques en lien avec un risque de souffrance psychologique. Certains événements sont « positifs » (ils donnent du plaisir), d’autres « neutralisants » (ils réduisent une souffrance existante), d’autres permettent un « nouveau départ » (le sujet repart sur des bases nouvelles (Hardy et Gorwood, 1995).
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