À quoi devons-nous nous adapter ? À des situations non anticipées, évolutives, ou encore à des événements qui semblent déborder nos capacités de penser. Le terme renvoie ainsi à une préoccupation pour bénéficier d’un bon positionnement, une juste assise, face à ces contextes mouvants. Notons que présenter les choses ainsi marque que l’on envisage l’adaptation avec un souci de rééquilibrage et d’efficience. S’adapter pour ne pas tomber, voire pour continuer à fonctionner, à produire, à mettre en œuvre ce qui est attendu de nous. Autrement dit, cette notion est la conséquence d’une pensée, d’une philosophie qui est loin d’être anodine. Dans le champ thérapeutique, elle rejoint le courant anglo-saxon, qui nous invite à envisager les psychothérapies comme une action pour réhabiliter le sujet dans son rôle social, pour le réajuster à son environnement. La psychothérapie devient l’acte d’une réadaptation du sujet à lui-même et à son environnement. Exit la question du sens, ou bien elle adviendra « de surcroît » (!), on évoque ici l’actualisation d’une compétence, d’un travail d’équilibriste qui se joue sur la scène du psychologique et du social.
Pour poursuivre votre lecture
Connectez-vous à votre compte si vous êtes déjà client.