Le mot court dans l’institution : « patient adapté », « comportement inadapté », « réponse adaptée »… Il est également à l’honneur en tête d’un chapitre du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V) (1), « Troubles de l’adaptation ». Mais après qui court ce mot ? Après les patients, pas après les soignants. Un collègue m’a ainsi confié : « Je n’aimerais pas que l’on me dise que je suis adapté ! » Et de fait, qui d’entre nous serait flatté d’un tel compliment ? Et pourtant, concernant les usagers, nous y allons régulièrement, sans scrupule, sans nous arrêter sur le terme.
La psychanalyse, dont le travail est de s’arrêter sur les mots, pourrait-elle nous donner quelques éléments de réflexion ?
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