Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a installé son Conseil pour les questions sémantiques, sociologiques et éthiques le 24 mars en présence de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées. Un communiqué précise ses objectifs et sa composition.
Le président du CNCPH, Jérémie Boroy, a nommé Philippe Aubert, membre du CNCPH, président de ce nouveau conseil. Grâce à une composition pluridisciplinaire, ce conseil confrontera ses travaux aux réflexions et expériences externes, issues du monde académique, du secteur privé en lien ou non direct avec le handicap, tant nationales qu’internationales.
Pour Sophie Cluzel, qui salue la diversité de la composition de cette nouvelle instance « ce conseil se donne pour but non seulement d’apporter des éclairages sur des sujets qui font encore débat, mais aussi faire évoluer les représentations sur d’autres sujets qui sont encore timidement abordés dans notre société. »
En lien avec les travaux du CNCPH et de ses commissions spécialisées, le conseil engagera des débats d’ordre sémantique sur la manière de nommer les personnes « dites » handicapées. Des questions sociologiques animeront les débats, comme la place et la participation des personnes en situation de handicap dans la société. L’éthique sera également au cœur des travaux de ce conseil qui s’interrogera notamment sur la relation avec les aidants et le positionnement des aides professionnelles des personnes qui y ont recours.
Pour Jérémie Boroy, « le CNCPH, sollicité pour produire des avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires, pourra s’appuyer sur l’éclairage de cette nouvelle instance pour intégrer les dimensions sémantiques, sociologiques et éthiques des sujets développés. »
Des séances de restitution des travaux seront organisées, la première se tiendra à l’automne. Ces évènements permettront de faire connaitre les questions qui ont été traitées au cours de l’année, de présenter les différents travaux produits et d’associer des personnes extérieures au CNCPH aux débats.