Près de la moitié des internes ressentent des symptômes dépressifs, selon l'enquête en ligne réalisée par l'Intersyndicale nationale des internes (Isni) pour objectiver l'impact psychologique de l'épidémie de Covid-19.
47,1% des internes présentent des symptômes d’anxiété, 18,4% des symptômes dépressifs, 29,8% déclarent présenter des signes de stress post-traumatique : selon cette enquête en ligne, à laquelle ont répondu 892 internes entre le 20 mars et le 11 mai, l’épidémie a été très anxiogène. L’arrivée d’un virus inconnu, la réalisation de nouvelles prise en charge de patient dans des états graves, la surcharge de travail, le manque d’encadrement, de tests de dépistage et de matériel de protection a accru le stress de ces jeunes professionnels. Si toutes les disciplines sont touchées, la chirurgie et la médecine générale sont les spécialités les plus impactées.
Cauchemars, reviviscences, impressions de ne pas arrivé à faire face, ne pas pouvoir en parler, irritabilité, colère, anxiété, tristesse… cette étude montre que ces symptômes sont très présents chez les internes.
Voir tous les chiffres et témoignages sur le site de l'Isni.