Les directives anticipées (DA) correspondent à une volonté, apparemment plébiscitée, de maintenir l’autonomie d’une personne même lorsque celle-ci n’est plus en capacité immédiate de l’assurer. Cette exaltation de ce principe (respecter l’autonomie du patient) s’oppose pourtant souvent au principe de bienfaisance. Ce dispositif, pensé initialement dans le cadre de la fin de vie, pourrait-il s’avérer utile dans le cadre de la santé mentale ? Au-delà de leurs apparentes simplicités, il apparaît que les DA posent in fine de nombreuses questions d’ordre éthique et notamment celle de la permanence de l’identité personnelle.
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