La Stratégie nationale pour l’autisme résolument tournée vers l’inclusion des personnes

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Le Premier ministre, Edouard Philippe, et la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, ont présenté le 7 avril la « Stratégie pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement (TND) 2018-2022 ». Axée sur la recherche et le diagnostic, avec une volonté affichée de « changer la donne » et de favoriser l'inclusion à tous niveaux, elle est dotée de 344 millions d'euros. Articulée autour de 5 engagements, elle comprendra une centaine de mesures, dont une vingtiane ont été dévoilées.

Prenant en compte l’ensemble du parcours de vie des personnes, de la toute petite enfance à l’âge adulte, cette nouvelle stratégie pour l’autisme veut remettre la science au cœur de la politique publique de l’autisme afin de tordre le cou aux idées reçues et aux stéréotypes. Le diagnostic précoce permettant de limiter les sur-handicaps est également au cœur de cette stratégie.

Les 5 engagement phares sont listés dans une communication du Gouvernement :

– renforcer la recherche et les formations ;
mettre en place les interventions précoces prescrites par les recommandations de bonnes pratiques ;
garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes ;
favoriser l’inclusion des adultes ;
soutenir les familles

Au total, ce sont 20 mesures concrètes déclinent  cette nouvelle stratégie autisme.

Le Premier ministre a rappelé que la préparation de cette stratégie « a rassemblé de manière très large l’ensemble des parties prenantes tant au niveau territorial qu’au plan national. (… ) Cinq groupes pilotés chacun par un ministère différent ont travaillé sur des thématiques précises dans le champ de l’autisme » : scolarisation, inclusion des adultes, soutien aux familles, recherche et formation.

Par ailleurs, des moyens importants ont été annoncés : « Une enveloppe nouvelle de 344 millions d’euros sera dégagée pour mettre en œuvre cette stratégie. Conjuguée aux 53 millions d’euros de crédits 2018 issus du 3e plan autisme, c’est au total près de 400 millions d’euros qui seront dédiés à l’amélioration de la réponse aux besoins des personnes, soit près du double de l’enveloppe du 3e plan. »

Enfin, la gouvernance de cette stratégie sera renforcée avec la nomination d’un Délégué Interministériel à l’autisme.