Les 32es Rencontres de Saint-Alban, qui n’ont jamais mieux porté leur nom que cette année, ont permis de triturer collectivement la notion de transfert, et produit des réflexions de qualité.
Un compte rendu de Dominique Friard, superviseur d’équipe, Avignon.
La psychothérapie institutionnelle serait en perte de vitesse, morte et bientôt enterrée. Les quelque 400 participants aux 32es Rencontres de Saint-Alban, parmi lesquels de nombreux jeunes soignants, ont témoigné que la bête du Gévaudan court toujours et que le mouvement reste bien vivant.
La psychothérapie institutionnelle n’a jamais été dominante. Elle n’a regroupé, au meilleur de son influence, qu’une poignée de psychiatres. Influents parfois. Le dispositif qui la sous-tend est tellement exigeant que peu d’équipes s’y sont risquées. Participation du collectif de patients aux décisions, déhiérarchisation, création de constellations transférentielles… Les nombreux stands d’éditeurs ont illustré à l’envie que la réflexion politique, historique, pratique et théorique qu’elle suscite se conjugue au présent…
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