Le Prix Folire 2015 a été attribué à David Lelait-Hélo pour son roman D’entre les pierres (Editions Anne Carrière). La cérémonie de remise des prix s'est déroulé vendredi 13 novembre à 15h00 au Centre Hospitalier de Thuir, en présence de la marraine de l’édition 2015, Marina Carrère d’Encausse.
David Lelait-Hélo remporte le Prix Folire 2015

Le Prix Littéraire Folire, créé en 2011 est le fruit d’un partenariat original entre le Centre Hospitalier de Thuir (Etablissement Public de Santé Mentale), et le Centre Méditerranéen de Littérature (CML). Il est soutenu par la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon qui le dote de 2000 euros. Son objectif est de permettre aux personnes souffrant de troubles psychiques de couronner la qualité littéraire d’un récit ou d’un roman d’un jeune auteur francophone.
Le jury 2015 du prix Folire s’est réuni le 4 novembre au Centre Hospitalier de Thuir (Pyrénées-Orientales). Composé de 97 patients et soignants de l’établissement de santé, il avait la lourde tâche de départager les trois finalistes de l’édition 2015 du prix : Colombe Schneck, 17 ans (Ed. Grasset), Patrice Pluyette, La fourmi assassine (Ed. Seuil) et David Lelait-Hélot, D’entre les pierres (Ed. Anne Carrière). C’est le roman de ce dernier qui a été largement plébiscité par les membres du jury. Il succède au palmarès au prix à Thomas Dietrich, primé en 2014 pour son premier roman, La où la terre est rouge (Albin-Michel).
L’âme de Buenos Aires
David Lelait-Helo, 42 ans, est l’auteur de Poussière d’homme, Sur l’épaule de la nuit, C’était en mai, un samedi, de plusieurs livres de contes philosophiques et de nombreuses biographies (d’Eva Peron, Maria Callas, Barbara, Edith Piaf…). Son roman primé D’entre les pierres nous entraine en Argentine. C’est l’histoire d’une très ancienne maison de Buenos Aires prend la parole qu’on ne lui avait jamais donnée. À l’heure d’être détruite, elle révèle ce qu’elle a vu et gardé trop longtemps secret : le drame de Soledad Salvador, la femme qui aura vécu entre ses murs plus de cinquante ans, un drame qu’elle a été impuissante à empêcher… Au fil de récits de vies, la maison, rescapée de temps révolus, évoque entre rêve et réalité la fondation de la ville cinq siècles plus tôt, l’immigration qui au XIXe siècle a donné le jour à l’Argentine, le mythe Eva Peron, la dictature durant les années 1970. Ce roman traite du lien intime que nous entretenons avec notre décor et des secrets dont regorgent nos vies. Il est un voyage au cœur des mythologies argentines, une rêverie qui renferme de grandes leçons de vie, d’amour et de paix.
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