Bernard Pradines, gériatre, signale sur son remarquable site www.geriatrie-albi.fr un article consacré aux effets des contraintes physiques et l'utilisation d'antipsychotiques chez les résidents des foyers de soins ayant une déficience cognitive grave.
"Intéressants résultats d’une étude portant sur 809 645 résidents de maisons de retraite aux USA. Ces personnes, hébergées de 1999 à 2008 souffraient de troubles cognitifs sévères. Heureusement les contentions physiques ont diminué en fréquence entre les deux dates considérées. Toutefois, l’utilisation des antipsychotiques s’est accrue, en particulier dans les établissements où la diminution des contentions physiques avait été rendue publique. Cette étude a au moins le mérite de montrer le risque de troc entre la nature des contentions : de physiques, elles pourraient devenir pharmacologiques, au moins si un lien de causalité pouvait être établi entre l’ablation des unes et la prescription des autres".