La dialectique entre l’amour et la perte constitue une dynamique centrale dans l’histoire humaine. L’aspiration à l’amour et l’inclination à souffrir de sa perte représentent les émotions humaines les plus profondément ressenties. Un tel constat n’est une surprise pour personne. Notre besoin de nous attacher à l’autre est fondamental et primaire de la nature humaine. Il s’agit finalement d’une question de vie ou de mort ; sans attachement, le bébé se voit confronté à une perspective d’isolement, d’exposition, de famine et de mort.
(texte traduit de l’anglais par Denise Schiffmann, psychologue clinicienne).