La tendresse pour transformer la détresse
Dans la clinique du traumatisme extrême, le thérapeute peut trouver dans la tendresse une solution à la détresse pour sortir de l’impuissance du patient et de la sienne.
Dans la clinique du traumatisme extrême, le thérapeute peut trouver dans la tendresse une solution à la détresse pour sortir de l’impuissance du patient et de la sienne.
Dans le champ de la dépendance, au nom du « professionnalisme », il faudrait bannir la relation affective dans les soins. Mais nous ne sommes pas encore des post-humains et avons toujours besoin de tendresse.
Attribut du maternel, la tendresse est un sentiment, hélas, très controversé en psychiatrie où l’on privilégie des attitudes plus viriles. Le soin est malgré tout au bout du chemin.
Tout comme elle est nécessaire au développement de l’enfant, la tendresse est une qualité relationnelle évidente
qui s’impose dans la clinique du psychotraumatisme. Exploration du concept, entre théorie de l’attachement et
psychosexualité psychanalytique.
La tendresse procède d’une éthique de la sollicitude. Dans la relation de soin, elle est la continuité du constat de la vulnérabilité et porte un message d’espoir, d’accompagnement et de consolation.
En psychiatrie, où le soin se construit via la relation soignant soigné, la tendresse s’inscrit comme la tonalité affective
nécessaire à un lien thérapeutique. La psychanalyse et la psychologie existentielle et humaniste explorent ce concept.
Le corps vieillissant ne soutient plus le narcissisme. À cette étape, l’émergence du Soi doit permettre au sujet de ne pas être réduit à un corps persécutant et persécuté. Cette prise de conscience peut permettre au vieillard de continuer à penser et à exister même face à la perspective de la mort.
Dans la dynamique du couple âgé, l’auteur distingue régressions réparatrices et pathologiques. La tendresse, qui permet à la fois la régression, l’émergence de la parole et la croissance psychique, doit être le socle des liens du couple au cours du vieillissement.