Les entretiens fréquents et de courte durée
L’entretien fréquent et de courte durée constitue un moyen de jouer avec le temps pour peu que l’on soit attentif au contact, au fil rouge …
L’entretien fréquent et de courte durée constitue un moyen de jouer avec le temps pour peu que l’on soit attentif au contact, au fil rouge …
Lors de leur pause déjeuner, les soignants du CMP évoquent les moments partagés avec « leurs » patients. Comment qualifier ce qui ne s’inscrit pas nécessairement dans un projet thérapeutique mais relève incontestablement de la sollicitude ?
Les dispositifs occupationnels ont toujours pour but l’émergence et la consolidation de processus de renforcement de l’estime de soi et de l’auto-identification positive. Ils sont des supports essentiels à la resocialisation, à l’autonomisation et à la remise en route du patient, ainsi (re)individué et subjectalisé, reconnu.
À l’ère des pratiques de soin évaluables et fondées sur des preuves, la question des activités occupationnelles est devenue impensable. Pourtant, les ergothérapeutes ont fait de ce mot tabou le centre de leur identité. Que faire, ensemble, de ce paradoxe ? Éclaircissements.
Les activités occupationnelles méritent mieux que le dédain qu’elles suscitent souvent. Encore considérées comme des passe-temps, elles permettent pourtant aux soignants de s’ajuster très précocement au patient et à ses besoins. Illustration avec l’histoire de Zoltan.
Formel ou informel, chaque entretien est défini par un cadre qui sert de repère aux deux interlocuteurs, chacun étant cocréateur de la séquence. Repères sur ses éléments variables : objectifs et contenus, modalités de déroulement et interactions, lieu, durée et fréquence…
Favoriser la rencontre constitue le cœur du métier de soignant. En psychiatrie, cela nécessite de composer et de s’ajuster aux manifestations cliniques. Une recherche met en évidence les éléments que le soignant peut travailler pour créer des conditions favorables à son éclosion.
Au sein d’un service fermé, un atelier thérapeutique invite chaque semaine patients, soignants et visiteurs à une « cérémonie du thé », couplée à des exercices d’exploration des sens. Il s’agit de mettre en œuvre des intentions soignantes dans chaque détail et de réaffirmer la qualité de présence.
Épuisée, une mère de trois jeunes garçons pousse la porte de la Maison verte. Pendant un an, elle s’y rend plusieurs fois par semaine, déployant une présence imprévisible et bruyante, voire provocante, comme pour éprouver la solidité et la fiabilité du lieu et des accueillants…
Tout en subtilité, Lizette, une jeune chatte, imprime sa patte sur l’ambiance d’une unité d’hospitalisation sans consentement, où elle réside. Après cinq ans, retour d’expérience sur le projet Cat’s, chat d’accompagnement thérapeutique.