Grands adolescents et jeunes adultes : l’entrée dans la psychose. Quel accompagnement ?
Comment traiter le plus tôt possible les jeunes souffrant de troubles psychiatriques, de manière notamment à améliorer leur état, mais aussi à éviter que ces …
Comment traiter le plus tôt possible les jeunes souffrant de troubles psychiatriques, de manière notamment à améliorer leur état, mais aussi à éviter que ces …
La psychoéducation, qui vise à enseigner au patient les
soubassements biologiques et cognitifs à l’origine de ses troubles, réduit son délire à une erreur de jugement et nie sa réalité psychique. Pour l’auteur, cette intervention constitue une infantilisation, voire une forme d’aliénation.
Plutôt que de partir d’un savoir médical déjà constitué, la psychoéducation suppose de s’appuyer sur des suppléances développées par les patients. Dès l’hospitalisation, une « pré-éducation thérapeutique » doit s’enclencher, par petites touches.
Construire et mettre en place un programme d’Éducation thérapeutique du patient (ETP)à l’échelle d’un établissement requiert différentes étapes. La formation est au coeur du
processus, car un travail de réflexion collective et d’apprentissage est essentiel.
L’enfer est parfois pavé de bonnes intentions. La relation à l’autre, pour Gérard, diagnostiqué schizophrène, est entièrement régi par l’imaginaire, ce qui lui permet de tenir sa place dans le monde. Il n’est pas sûr qu’il faille trop y toucher.
En psychiatrie, les soins informels occupent une place importante dans le travail infirmier. Une recherche en soins a identifié quatre grandes fonctions – explicitation, réglage,
psychodramatisation, accompagnement au quotidien – qui étayent la cognition sociale.
L. est suivie depuis plus de vingt ans à l’ASM 13. Retour sur son parcours de soin à la lumière de la cotation COP 13® qui permet de mesurer les domaines précis d’évolution.
Méthode de description et d’évaluation clinique et
psychopathologique des états psychotiques, la COP 13® permet d’examiner le fonctionnement d’un patient dans sa relation à l’autre, à travers plusieurs prismes.
Utiliser l’humour comme levier du soin est une idée ancienne
en psychiatrie mais loin d’être évidente. À partir de la lecture
partagée de scènes humoristiques, le groupe thérapeutique
« rire à propos » témoigne de son expérience.
Désemparés face aux manifestations psychopathologiques des patients, les infirmiers se réfugient parfois derrière les tâches administratives et les outils. Pourtant, ce qui soigne, c’est la relation. Aux soignants d’assumer leur fonction psychothérapique !