Les psychoses tardives
Chez la personne âgée, devant l’apparition d’un trouble
psychotique et en l’absence d’antécédents psychiatriques,
on parle de psychose d’apparition tardive. La démarche
diagnostique reste difficile.
Chez la personne âgée, devant l’apparition d’un trouble
psychotique et en l’absence d’antécédents psychiatriques,
on parle de psychose d’apparition tardive. La démarche
diagnostique reste difficile.
Suite à un accident vasculaire cérébral, Jean, 69 ans, un patient psychotique bien connu du secteur, est hospitalisé car il refuse de rentrer chez lui. Une admission en Ehpad se solde par un échec et une réhospitalisation. À l’occasion de ce parcours, l’ergothérapeute l’accompagne pour améliorer son autonomie.
Une recherche atteste que le massage des mains de personnes âgées souffrant de démence contribue à diminuer leur niveau de stress et d’agitation. Ce geste a également des effets bénéfiques sur les soignants.
Anticiper l’entrée en établissement, avec la personne concernée et ses proches, favorise l’adaptation de tous à cette vie nouvelle. Jusqu’à l’accompagnement, ce temps de l’accueil comporte plusieurs étapes, que différents outils permettent de déployer.
L’entrée en institution reste une étape difficile pour la personne âgée, qui la plupart du temps, s’y refuse. Dans ce contexte, accepter son non-consentement, et la proximité de la mort, peut donner un prix à ce qui peut être encore vécu, et ouvrir à l’inattendu.
Quitter sa demeure, être placé, être hébergé, habiter… Réflexion sur les mots qui accompagnent
l’étape charnière de l’entrée en institution de la personne âgée et qui font écho à la place des
vieux dans notre société.
Comment aider une personne âgée à s’engager dans un projet de vie en établissement ? Peut-on sortir d’une représentation de la perte ? Philosophie du soin et de la rencontre pour lutter contre les représentations négatives et emprisonnantes…
Penser l’accueil d’une personne âgée en EHPAD comme un temps nécessairement familial permet aux professionnels de sortir d’une lecture causale linéaire qui les enferme dans une croyance, celle de leur nécessaire bonne réponse à une non-demande.
Les personnes âgées vivant en institution ont un immense besoin de s’exprimer sur la mort. Cependant, pour accueillir de tels échanges, les soignants doivent eux-mêmes être (relativement) au clair avec ces sujets et bénéficier de lieux d’écoute.
Phénomène bien connu (trop ?) des services de soin pour personnes âgées, la chute est un passage à l’acte par le corps. Dans le cadre d’une Évaluation des pratiques professionnelles, une équipe a mis en place différentes mesures qui envisagent la chute comme un symptôme à part entière dans la vie psychique et corporelle du sujet âgé.