4 numéros consacrés aux troubles névrotiques pour 63 € au lieu de 85 € en papier et 60 € au lieu de 81 € en numérique.
N° 229
Les conduites d'échec
N° 233
De l'anxiété aux troubles anxieux
N° 252
Les ruminations
N° 287
La culpabilité
4 numéros consacrés aux troubles névrotiques pour 63 € au lieu de 85 € en papier et 60 € au lieu de 81 € en numérique.
N° 229
Les conduites d'échec
N° 233
De l'anxiété aux troubles anxieux
N° 252
Les ruminations
N° 287
La culpabilité
Acquise au cours du développement, la culpabilité est une émotion fondamentalement utile aux interactions, aux habiletés en société et plus largement à la régulation individuelle et sociale. Elle oscille cependant entre cet impact bénéfique et un poids psychologique. Les soignants doivent distinguer ce qui relève d’une culpabilité passagère, adaptée et utile ou d’un sentiment délétère. En effet, lorsqu’elle s’installe de façon prolongée et sans raison apparente, elle peut engendrer un mal-être diffus, précurseur de troubles mentaux plus graves.
La rumination est un mode de réponse à la détresse, une stratégie d’adaptation pour contrôler un affect désagréable. Elle consiste à se concentrer de façon répétitive et passive sur des pensées négatives, dans un cercle vicieux automatique et vain. En psychiatrie, ces pensées répétitives négatives sont notamment associées aux troubles dépressifs et anxieux, évoquées dans la genèse et le maintien de ces troubles. Cibler ces pensées ruminatives est une idée relativement récente, qui s’est construite dans une perspective transdiagnostique. Différentes pistes d’interventions peuvent être proposées au patient.
On distingue les troubles anxieux de l’anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes physiques et psychologiques intenses et durables, qui entraînent des perturbations comportementales. Le soignant doit reconnaître les différentes expressions de ces troubles, y répondre par une écoute active et orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Parmi les approches thérapeutiques, les TCC et les médicaments sont suggérés en première intention. Reste à s’interroger sur l’expansion actuelle de ces troubles, en lien avec la tendance croissante à la médicalisation de nos émotions.
La clinique des conduites d’échec est riche et hétérogène. Dans ces situations, s’exprime la complicité entre la répétition de l’échec et la personnalité de l’individu. Comment accompagner ces patients? Quelles sont les approches les plus adaptées? Par ailleurs, l’équipe soignante connaît aussi des situations de ratage du processus thérapeutique. Dans ces contextes d’impasses, elle doit s’interroger sur son action et son positionnement puis proposer une lecture différente de ces échecs souvent épuisants. Repères théoriques et cliniques.