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Une équipe soignante épuisée est mise en échec par les comportements de Rose, une patiente état limite qui la soumet à rude épreuve. Dans le cadre d’une formation, une infirmière se mobilise pour revisiter, l’histoire, la clinique et le parcours de cette patiente.
La répétition automatique de « scénarios de vie » amène à aborder les conduites d’échec sous l’angle des schémas cognitifs précoces inadaptés, que la thérapie cognitive peut aider à comprendre et modifier.
Face à des conduites d’échec, l’approche interactionnelle et stratégique se focalise sur le comportement du patient et ses tentatives de solution. Différentes expériences peuvent lui être proposées pour sortir de sa logique.
Élise, 41 ans, cumule les échecs sentimentaux. Alors qu’elle s’engage dans une nouvelle relation, elle entame une thérapie de l’acceptation et de l’engagement (ACT), afin de mieux gérer ses émotions et calmer son angoisse d’une énième rupture.
D’un point de vue psychanalytique, ce qui caractérise l’arrogance et l’oppose à l’orgueil est le fait de reposer sur un vide que le sujet doit rendre insoupçonnable. Ce vide, c’est la névrose d’échec et la souffrance qui l’accompagne.
Les schizophrénies sont des pathologies de l’habiter. L’accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien dans la communauté des personnes qui en
souffrent. Rappels de quelques éléments de compréhension de la clinique de l’habiter.
Ancrés dans l’expérience de la psychiatrie de secteur, de multiples dispositifs d’accompagnement au logement se sont développés. Mais ils restent mal connus et peu valorisés. Il faut aujourd’hui stimuler l’élaboration de pratiques pluriprofessionnelles, mutualiser la gestion des dispositifs pour rendre lisible l’action de la psychiatrie.
Pour l’entourage familial, le logement d’un proche reste une lourde charge mentale et financière. L’Union nationale des amis et familles de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) réclame un plan d’actions avec une palette de réponses adaptées et regrette le manque d’engagement des soignants sur ces questions.
L’accompagnement vers le logement d’une personne souffrant de schizophrénie suppose de bien déterminer en amont ses ressources et ses faiblesses, en fonction du retentissement de la maladie sur son fonctionnement quotidien. La psychométrie peut apporter une aide précieuse.
Pourquoi la schizophrénie rend-elle si difficile le fait d’habiter seul ? Face à un retentissement fonctionnel important de la pathologie, la remédiation cognitive permet de réduire les déficits cognitifs, favorisant ainsi qualité de vie et autonomie.