
Acheter un article

Conçu avec des patients devenus sobres, le groupe-orchestre est un modèle original d’accompagnement basé sur des caractéristiques intégratives, qui mobilise une équipe de soignants et d’aidants. Caractéristiques fonctionnelles.
Dans les groupes de parole, la répétition liée au cadre peut donner le sentiment d’être enfermé dans une ritournelle sans fin. Mais la répétition qui émane de la vie du groupe constitue un terreau propice à la révélation. Illustration à partir du ressenti de deux patientes.
La mise en place d’un groupe de parole relève parfois du parcours du combattant, avec des obstacles qui reflètent la qualité des relations au sein d’une unité. Expérience d’un infirmier chevronné…
Dans notre société, les prises de positions, multiples, contradictoires, parfois violentes, se bousculent dans l’espace public. Comment définir la parole ? Qu’est-ce que l’échange ? Éclairage philosophique et repères pour une éthique contemporaine de la discussion.
La sortie de l’hôpital reste problématique pour certains malades, en lien avec des difficultés majeures d’insertion
dans la cité. Se basant sur le modèle du case management, une unité de transition pour patients complexes déploie un
suivi spécifique. Illustrations avec les cas d’Aline et de Marc.
Le deuil est un phénomène de détachement progressif du lien affectif, qui se produit un certain temps après la mort d’un être cher. Dans une société où les rites mortuaires disparaissent, renouer avec la parole autour de la mort reste la meilleure façon de soutenir les personnes endeuillées.
S’il peut paraître « blindé » face à la mort, le soignant est lui aussi déséquilibré après le décès d’un proche. Dans sa pratique clinique, il doit alors se confronter à ses propres conceptions et croyances. Cas cliniques et repères théoriques.
Au cours d’une psychanalyse, les personnes en deuil relatent souvent des rêves très « réalistes ». Leur puissance et les associations qu’ils font surgir constituent souvent une étape importante du processus de deuil.
Adrien, 25 ans, souffre de psychose et cumule les hospitalisations. Émerge rapidement le problème du deuil non résolu de son frère aîné. Un infirmier l’accompagne et lui permet de vivre d’autres séparations plus récentes, sortes de deuils préalables, pour enfin accéder à celui de son frère si profondément enfoui.
« C’est un travail de deuil impossible puisque je suis la cause du décès de ma mère. » Au cours d’un suivi psychothérapique, Bruno revient sur son passage à l’acte. L’épisode psychotique délirant qu’il a vécu peut être envisagé comme une tentative de survie psychique.