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Au-delà de ses aspects techniques, la communication hypnotique vise à produire un contexte et une présence thérapeutique particulières, qui vont permettre au patient de faire une expérience nouvelle, celle de vivre autrement une émotion difficile, une anxiété paralysante, une douleur tellement attendue qu’elle est déjà ressentie, ou encore un comportement qui lui colle à la peau.
Caractéristiques de la voix, mimiques, mouvements du corps… La communication non verbale recèle au moins autant d’informations, sinon plus, que la communication verbale. S’y former permet de modifier le regard soignant. Notions théoriques et illustrations cliniques.
Le pôle de psychiatrie adulte de Lunéville a bénéficié en interne d’une formation à l’hypnose et aux thérapies brèves, étalée sur trois ans et à laquelle 8 soignants issus de plusieurs unités et corps de métiers ont participé. Retour sur les objectifs et les bénéfices.
En entretien d’accueil, des outils issus de l’hypnose et des thérapies brèves s’avèrent parfaitement adaptés pour entendre la souffrance des personnes et instaurer un climat de confiance. Illustrations cliniques avec trois nouveaux patients au CMP.
La trentaine, Dylan est incarcéré pour un passage à l’acte incestueux. Mobilisant sa propre histoire et ce qui peut faire sens pour lui, la conversation hypnotique, en s’appuyant notamment sur des métaphores, lui permet de prendre conscience de son passé abandonnique et de reconnaître son acte, pour se reconstruire psychiquement.
La plainte somatique reste insuffisamment considérée en psychiatrie. Si elle peut renseigner sur le trouble psychique et être alors envisagée comme le médiateur de la rencontre soignant soigné, elle évoque également des pathologies somatiques. Le soignant doit donc rester à l’écoute de l’expression du patient.
Les personnes atteintes d’un trouble psychique sévère souffrent souvent d’une santé globale extrêmement précaire : elles présentent de nombreuses comorbidités somatiques, sont exposées à une lourde iatrogénie et affrontent un parcours de soins jonché d’obstacles. État des lieux.
La première étude française sur les causes de décès des personnes suivies pour des troubles psychiques sévères montre une espérance de vie fortement réduite et une mortalité prématurée quadruplée. De premiers résultats qui corroborent ceux de la littérature internationale.
Pierre, 67 ans, vient d’arriver à Lyon. Dépressif, ancien alcoolique, il est adressé au CMP pour son suivi psychiatrique. Rapidement, la nécessité de trouver un généraliste apparaît et le dispositif spécifique d’accompagnement vers les soins somatiques, CoReSo-Somapsy, est sollicité.
Le dispositif Psysom a été élaboré pour aider les personnes en soins psychiatriques ambulatoires à (ré)-intégrer les soins somatiques dans leur parcours de santé. Il prévoit un accompagnement souple, adaptable aux besoins exprimés par le patient.