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Comment trouver la « bonne distance » avec un patient agité ? Une psychomotricienne identifie plusieurs canaux sensoriels de communication, qui permettent d’établir des « ponts d’échanges ».
En formation initiale, questionner le rapport des professionnels à leur propre corps est essentiel. Des ateliers de pratiques corporelles, à visée exploratoire et empathique, permettent d’interroger la rencontre du corps de l’autre.
Le massage des mains est une occasion privilégiée de soin qui s’appuie sur les ressources émotionnelles du bénéficiaire. Toucher vaut parfois mieux que parler pour accompagner la souffrance et soulager l’anxiété d’une personne âgée souffrant de démence. Cette pratique nécessite un cadre de soin rassurant, posé en équipe, pour limiter le risque d’intrusion.
À 23 ans, Antoine présente une anorexie mentale sévère au point de nécessiter une hospitalisation en réanimation. Admis ensuite sous contrainte dans une unité spécialisée dans les Troubles du comportement alimentaire, un long parcours de soins relationnels et corporels lui redonne peu à peu confiance en lui.
Placé en foyer pour négligence maternelle, Lucas, 15 ans, ne trouve pas sa place et ne s’engage dans aucune activité, sauf le jeu vidéo. L’occasion pour l’adolescent de transférer sa corporalité sur les avatars qu’il investit comme des « doubles tranfériels ».
Implanté au GH Paul Guiraud, le dispositif Danse mouvement thérapie (DMT) s’est enrichi des avancées des neurosciences pour devenir un outil efficace, qui s’appuie sur le plaisir et le jeu du corps en mouvement, dans l’expérience du moment présent.
La théorie polyvagale apporte un nouvel éclairage dans la compréhension du stress et du trauma. Elle propose une aide clinique dans le monitoring et la régulation de l’état émotionnel
du patient.
Aujourd’hui, les organisations mobilisent l’intelligence et la subjectivité des travailleurs en individualisant leurs objectifs et leurs performances. Le prix à payer de ces nouvelles formes de reconnaissance est la destruction des collectifs et la souffrance au travail. Dans ce contexte, quelles marges de manœuvre pour les cadres de santé ?
Si la notion d’estime de soi relève davantage de la psychologie et celle de narcissisme plutôt de la psychanalyse, leur proximité apparente conduit à s’interroger sur leurs relations.
Très valorisée sur le plan social, l’estime de soi redistribue les frontières du narcissisme, et le fait glisser du champ de la psychiatrie à celui de la santé mentale. Si les individus sont encouragés à la « renforcer », tous ne sont pas égaux dans cette quête…