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De la rencontre amoureuse à la constitution du couple, de l’engagement dans un lien conjugal à la création d’une famille, de la banalité quotidienne aux déstabilisateurs, la vie du couple est rythmée par des crises qui nécessitent un travail psychique de chacun des membres pour les dépasser sans les éviter. Leur résolution ouvre soit sur un renforcement du lien soit sur sa dissolution.
Chaque couple heureux voudrait chanter avec Piaf : « Je me fous du monde entier ! ». Il est pourtant obligé de tenir compte de sa dualité et d’inscrire son histoire dans une conjoncture globale de plus en plus embrouillée, où se croisent de multiples interactions.
De la passion amoureuse aux premiers conflits, entre tentatives de dépassement des crises et parfois rupture consommée, le couple s’ébat, se bat et se débat…
L’insatisfaction sexuelle est très fréquente. Elle fait souffrir les couples et certains se séparent pour « incompatibilité sexuelle ». Il existe pourtant des solutions…
Passer de la dyade à la famille, suppose un écart possible pour l’accueil du tiers (l’enfant), donc un réaménagement de la vie du couple, un chemin à parcourir du « deux ne font qu’un » à l’ouverture sur l’avenir, sur l’autre… les autres.
À l’heure de la conjugalité « sur mesure », quelles sont les modes de fonctionnement conjugal ?
Le terme « conjugopathie » s’impose si le clinicien pense des troubles uniquement organisés par la relation de couple et relatifs à cette relation. Mais la clinique démontre qu ’on ne rencontre pas de pathologie du couple indépendamment d’éléments psychopathologiques chez les sujets qui composent ce couple.
Le but d’une thérapie de couple n’est pas de permettre au couple de se séparer ou de ne pas se séparer. Comme dans l’analyse, la visée ultime est celle d’une meilleure autonomie psychique des individus.
« Si je ne sais pas que je suis aveugle, je suis aveugle ; mais si je sais que je suis aveugle, alors je ne le suis plus » écrit Von Foerster. L’aveuglement du couple, l’un des travers que doit souvent prendre en compte le thérapeute…
En consultation conjugale, on vient dire : « J’ai mal à l’autre » sans savoir que cet autre ne cache personne d’autre que soi-même auquel il sert de paravent, d’écran…