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La tentative de réponse à la question du rôle des thérapeutiques psychotropes dans la réhabilitation des patients schizophrènes ne peut faire l’économie de l’histoire récente de la clinique, du développement des structures de soins, de l’évolution des thérapeutiques, au sein d’une société dont les exigences se sont modifiées.
La question fondamentale au coeur du soin aux malades d’Alzheimer est de savoir où nous situons la dignité de l’homme ? Réside-t-elle uniquement dans sa seule cognition ou tout autant dans sa pertinence affective ?
Plus le diagnostic sera posé tôt, meilleure sera la prise en charge du patient Alzheimer et de sa famille en permettant d’instaurer un schéma thérapeutique approprié, tant sur le plan pharmacologique que non pharmacologique.
Les traitements médicamenteux spécifiques de la maladie d’Alzheimer sont actuellement des traitements symptomatiques. Les molécules en cours de développement visent à modifier le processus pathologique, mais à plus long terme, l’objectif reste de de mettre au point des médicaments qui permettent de bloquer ce processus dès son début.
Cet entretien a eu lieu dans le cadre de l’hôpital de jour gériatrique de Corentin Celton, à Paris. Il a été mené, en face à face, par Mireille, une inf irmière référente en géronto-psychiatrie.. Madame S., a été informée du devenir de l’entrevue qui a débuté par la question suivante : « vous en savez beaucoup sur la maladie d’Alzheimer? Voulez-vous que nous en parlions ensemble, ainsi peut-être pourrons-nous mieux vous soigner? ».
Les manifestations psychologiques et comportementales de la maladie d’Alzheimer (MA) ne font partie ni des critères de diagnostic ni des éléments retenus dans l’évaluation de la sévérité de la démence. Pourtant, elles sont constantes, dès le début de la maladie, et représentent non seulement une source importante de souffrance pour le patient et son entourage, mais également la première cause de placement en institution.
Cet entretien a eu lieu dans le cadre de l’hôpital de jour gériatrique de Corentin Celton, à Paris. Il a été mené, en face à face, par Mireille, une infirmière référente en géronto-psychiatrie.. Madame S., a été informée du devenir de l’entrevue qui a débuté par la question suivante : « vous en savez beaucoup sur la maladie d’Alzheimer? Voulez-vous que nous en parlions ensemble, ainsi peut-être pourrons-nous mieux vous soigner? ».
Symptômes dépressifs, psychotiques, dérèglement de l’humeur, anxiété, angoisse… quelles options pharmacologiques retenir pour traiter la souffrance psychique et les troubles du com portement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ?
La « stratégie de diversion », qui s’appuie sur l’histoire de vie du patient, est un moyen non pharmacologique pour prévenir et contrôler l’agitation du patient atteint de maladie d’Alzheimer lors des actes de soin critiques.
Parce que la gériatrie est un piège relationnel majeur où la relation n’est pas « naturelle », les soignants doivent apprendre à communiquer avec les personnes âgées les plus dépendantes, en toute humanitude…