
Acheter un article


La psychothérapie institutionnelle semble garder encore aujourd’hui toute sa pertinence dans les soins aux malades mentaux mais aussi dans les handicaps qui en découlent.
En 1925, Albert Londres trempe sa plume dans une plaie méconnue : l’enfermement des malades mentaux tel qu’on le pratique à l’époque. Il dresse l’état des lieux des hôpitaux psychiatriques de la France de l’entre-deux-guerres…
À chaque étape de la maladie, ce que veulent les patients, même aux pires moments de la décompensation, et a fortiori dans les périodes de répit, c’est être acteurs des soins. Et plutôt que de parler de réhabilitation, ils préfèrent le terme de « ré-appropriation »…
L’Unafam, par la voix de son président Jean Canneva, nous livre sa conception de la réhabilitation avec un maître mot : partenariat
La compensation nous invite à «combiner » les aspects chimiothérapiques, psychothérapiques et cognitifs pour une réussite de l’insertion des personnes en situation de handicap psychique.
La réadaptation psychiatrique, telle que développée au Centre de réadaptation psychiatrique de Boston, est une approche systémique qui a fait école. Elle est vouée à aider les personnes atteintes d’incapacités psychiatriques graves à choisir, obtenir et conserver leurs rôles de prédilection, afin d’acquérir une pleine citoyenneté dans la société.
Depuis plus de 20 ans, le rétablissement est une approche anglo-saxonne qui vise à améliorer les symptômes et la qualité de vie en mettant l’accent sur les compétences des patients, le soutien des pairs et la lutte contre la stigmatisation.
Le rétablissement est souvent défini dans les limites d’un retour à un état antérieur de fonctionnement stable. Cependant, beaucoup de gens, y compris moi-même, ont vécu le rétablissement comme une transformation au cours de laquelle la « vieille » personnalité est progressivement abandonnée et une nouvelle vision de soi émerge. Dans ce témoignage je partagerai mon expérience personnelle de rétablissement en tant que parcours autogéré de guérison et de transformation.
Parce que la schizophrénie est aussi une maladie de la cognition, les techniques de rémédiation cognitive permettent d’impulser et de soutenir la réhabilitation des patients.
La tentative de réponse à la question du rôle des thérapeutiques psychotropes dans la réhabilitation des patients schizophrènes ne peut faire l’économie de l’histoire récente de la clinique, du développement des structures de soins, de l’évolution des thérapeutiques, au sein d’une société dont les exigences se sont modifiées.