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Ces photos que nous gardons ne sont-elles pas des leurres chargés de masquer tout ce que nous n’avons pas voulu voir ou donner à voir ? Ne sont-elles pas images (ou négatifs !) de nous-mêmes ?
La réhabilitation est une idée qui s’impose. La cause est entendue, il est désormais inutile d’envisager de s’en passer. Démonstration…
La folie sécuritaire actuelle tente d’amener les soignants à se positionner comme des surveillants, des auxiliaires médicaux ou administratifs et de moins en moins comme des soignants. Il n’empêche qu’aucune démarche de retour vers la cité ne peut se passer d’infirmiers qui demeurent, malgré tout, les professionnels les plus proches du quotidien du patient hospitalisé.
Qu’est-ce que le handicap psychique ? Quelle différence y-a-t-il par rapport au handicap mental ? Pourquoi certains sont-ils si vigoureusement opposés à cette notion alors que d’autres disent qu’elle apporte le progrès ? Qu’est-ce que cela change pour les patients mais aussi pour les soignants ?
Dans le cadre de son programme Santé mentale et psychiatrie, la Mission Interministérielle Recherche et Évaluation (MiRe) a lancé un deuxième appel à projets centré sur le handicap psychique. Onze projets ont été retenus.
En France, la réhabilitation psychosociale est parvenue à une plénitude et à un corpus de connaissances suffisant pour que son développement ne se suffise pas d’une évolution spontanée.
La psychothérapie institutionnelle semble garder encore aujourd’hui toute sa pertinence dans les soins aux malades mentaux mais aussi dans les handicaps qui en découlent.
En 1925, Albert Londres trempe sa plume dans une plaie méconnue : l’enfermement des malades mentaux tel qu’on le pratique à l’époque. Il dresse l’état des lieux des hôpitaux psychiatriques de la France de l’entre-deux-guerres…
À chaque étape de la maladie, ce que veulent les patients, même aux pires moments de la décompensation, et a fortiori dans les périodes de répit, c’est être acteurs des soins. Et plutôt que de parler de réhabilitation, ils préfèrent le terme de « ré-appropriation »…
L’Unafam, par la voix de son président Jean Canneva, nous livre sa conception de la réhabilitation avec un maître mot : partenariat