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On ne peut soigner en psychiatrie qu’en suscitant des confidences. Certaines n’ont de secret que la forme, d’autres sont faites pour être répétées. Entre caché, intime, inaccessible et secret comment se repérer ? Jusqu’où et comment accompagner ces confidences ?
Quiconque a bâti sa personnalité en relation avec un secret reste marqué par cette construction. Evoquer avec lui ce secret lui permet de se construire enfin sur des bases solides…
Comment imaginer un monde sans secrets ? Se construire un espace pour le secret est indispensable au développement de l’enfant. Il interviendra ensuite dans tous les domaines, car il faut bien s’adapter au monde comme nous l’explique Gilbert Maurey, psychiatre et psychanalyste, dans le premier chapitre de cet ouvrage paru aux éditions De Boeck Université.
Nous sommes tous comme l’illusionniste qui montre aux autres ses meilleurs tours, mais jamais ne révèle le secret de ses tours…
Notre époque confond interne et externe, privé et public. Aujourd’hui, pas de secret, tout est dehors, étalé, visible car il n’y a plus rien dedans, ou seulement un courant d’air d’altérité bruyante.
La sédation parfois induite par la médication est bien souvent à l’origine de doléances de la part du patient, qui voit alors en son médecin plus un persécuteur qu’un soignant… Vincent et Frédéric en témoignent.
Extraits du blog Cépaduluxe qui rassemble des informations sur la schizophrénie (ou les schizophrénies, comme diraient certains…)
http://cepaduluxe.over-blog.com
La sédation doit rester un effet secondaire, recherché dans un nombre limité de situations cliniques mais également pour des périodes restreintes. On doit la considérer comme un effet indésirable lorsqu’elle est intense et persistante.
Ce ne sont pas les médicaments qui sont moins sédatifs, mais peut-être les soignants, qui ont perdu leur « savoir y faire avec la folie »…
Sédaté ou non, puis-je guérir docteur ? Témoignage.