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À 27 ans, Léa reste dépendante des autres sur le plan affectif. Par peur de l’abandon et du jugement, elle a tendance à taire ses émotions et ses désirs. Une thérapie des schémas, centrée sur ses besoins psychologiques fondamentaux, aide son moi « adulte » à sécuriser la « petite Léa ».
Comprendre les comporte-ments émotionnels des adultes avec déficience intellectuelle en institution à partir de la théorie de l’attachement met l’accent sur la nature dyadique intrinsèque des soins et sur la façon dont les relations interpersonnelles influencent leur qualité.
Après deux expériences peu probantes, Martine, pair-aidante, s’intègre avec succès à l’équipe soignante d’un Centre médico-psychologique. Ses propositions et son regard « décalé » apportent de réels bénéfices aux usagers et aux soignants. Retour d’expérience.
S’il existe une influence du parent sur l’enfant, il semble prématuré d’affirmer que celui-ci reproduit les mêmes stratégies d’attachement (en particulier comportementales). Un large champ de recherche reste à explorer.
Enfant placé, ballotté de familles d’accueil en foyers, défiant toute autorité, Charlie, 13 ans, est orienté vers le Centre médico-psychologique (CMP) pour des comportements violents. Sur le fil ténu d’une juste présence, un infirmier parvient à le sécuriser.
L’évaluation du fonctionnement cognitif relève du psychologue spécialisé en neuropsychologie. En psychiatrie, il doit mettre en lien le profil cognitif avec la clinique et un accompagnement pertinent.
Pour le soignant, écouter signifie parfois se taire, se laisser imprégner par les mots, leur poésie, leurs sens multiples, sans tenter d’étiqueter le patient. Illustration à partir du cas de Jean Genet que des psychiatres mais aussi des écrivains et des philosophes ont voulu cerner…
Dispositif de résolution de la crise psychique, l’Open Dialogue met l’accent sur une communication ouverte entre tous les acteurs concernés, autour et avec le patient. En pratique, comment ça marche ?…
À l’écoute de la souffrance extrême, comme celle de la torture, les cliniciens doivent observer une certaine « hygiène soignante » faite de vigilance et de douceur et penser leur propre écologie du soin.
À 28 ans, Xavier, qui souffre de schizophrénie, se plaint que les psychotropes impactent fortement sa vie sexuelle. Les soignants sont démunis, au risque d’une non-observance et d’une rechute. Comment dépasser ce tabou de la sexualité des patients et être à l’écoute ?