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Plus on prend en charge précocement les phobies meilleur est leur pronostic. L’option pharmacologique reste complémentaire d’une thérapie bien conduite.
La thérapie comportementale et cognitive des phobies propose une démarche structurée visant à modifier l’angoisse, le comportement d’évitement et les pensées catastrophiques associées à la dimension phobique.
À travers l’histoire de François, un patient « polyphobique » pris en charge en thérapie brève, nous cheminons au rythme des nouvelles expériences, parfois paradoxales, vécues par ce patient…
Antoine, bénéficiant d’une thérapie basée sur la régulation émotionnelle, a pu affronter à nouveau les routes qui l’effrayaient tant, mais dans un état d’esprit différent, en intégrant ses réactions anxieuses.
L’utilisation de Second Life ou de Facebook dans le traitement de la phobie sociale est un outil complémentaire qui permet d’améliorer l’efficacité de la prise en charge grâce à des exercices d’exposition et de restructuration cognitive. L’adhésion des patients est très forte et permet d’envisager des développements prometteurs…
Cette histoire clinique relate l’accompagnement de Julien, un jeune homme souffrant d’une phobie sociale très invalidante, admis en unité psychiatrique ouverte dans un contexte de grande agressivité verbale mise en paravent défensif. La prise en charge proposée s’est articulée autour de trois diagnostics infirmiers : une grave « atteinte de l’estime de soi » qui a entraîné une « stratégie d’adaptation défensive » et un « isolement social ».
Peur ou phobie… Difficile parfois pour une infirmière de faire la différence. Illustration avec l’histoire de Marie et sa peur de l’eau…
Si les drogues n’apportaient rien, elles ne seraient pas un problème. Les effets des produits sont ainsi utilisés pour gérer nombre de tourments de l’adolescent, de la simple timidité à la symptomatologie invalidante d’une pathologie psychiatrique.
La dépendance tente de maintenir l’illusion de la permanence d’un objet qui n’est plus là et que le sujet n’a pu intérioriser. C’est un déni de perte. Reste une dépression qui ne peut dire son nom, contre laquelle le sujet lutte et que la dépendance masque.
En psychiatrie et en addictologie, le dépistage et l’orientation thérapeutique des co-morbidités sont primordiaux, surtout chez les adolescents, afin de les orienter vers des soins adaptés.