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Les neurosciences affectives et sociales permettent d’appréhender les bases cérébrales de l’attachement et de l’intersubjectivité parentale. Cette approche peut déboucher sur des interventions adaptées, guidées par des modèles neurocognitifs.
La recherche montre que les mères qui ont une relation d’attachement insécure à leur conjoint sont plus à risque de développer une dépression périnatale et de présenter des difficultés de régulation émotionnelle.
Marie, une jeune mère de 27 ans, souffre de dépression post-partum. Elle ne sent pas soutenue par son conjoint et juge sa mère trop intrusive. Grâce à l’entretien d’attachements multiples (AMMI), qui propose d’explorer les liens passés et actuels, elle amorce un processus thérapeutique en identifiant ses schémas relationnels et ses besoins.
Chez l’âgé, lorsque les performances s’amenuisent et que des troubles cognitifs ou une maladie neurodégénérative s’installent, le besoin de rester lié s’intensifie. Comment comprendre et répondre à ses demandes d’interactions tardives ?
À 27 ans, Léa reste dépendante des autres sur le plan affectif. Par peur de l’abandon et du jugement, elle a tendance à taire ses émotions et ses désirs. Une thérapie des schémas, centrée sur ses besoins psychologiques fondamentaux, aide son moi « adulte » à sécuriser la « petite Léa ».
Comprendre les comporte-ments émotionnels des adultes avec déficience intellectuelle en institution à partir de la théorie de l’attachement met l’accent sur la nature dyadique intrinsèque des soins et sur la façon dont les relations interpersonnelles influencent leur qualité.
Après deux expériences peu probantes, Martine, pair-aidante, s’intègre avec succès à l’équipe soignante d’un Centre médico-psychologique. Ses propositions et son regard « décalé » apportent de réels bénéfices aux usagers et aux soignants. Retour d’expérience.
S’il existe une influence du parent sur l’enfant, il semble prématuré d’affirmer que celui-ci reproduit les mêmes stratégies d’attachement (en particulier comportementales). Un large champ de recherche reste à explorer.
Enfant placé, ballotté de familles d’accueil en foyers, défiant toute autorité, Charlie, 13 ans, est orienté vers le Centre médico-psychologique (CMP) pour des comportements violents. Sur le fil ténu d’une juste présence, un infirmier parvient à le sécuriser.
L’évaluation du fonctionnement cognitif relève du psychologue spécialisé en neuropsychologie. En psychiatrie, il doit mettre en lien le profil cognitif avec la clinique et un accompagnement pertinent.