Hors-série - Août 2024

L’IM en psychiatrie : faire évoluer les pratiques

Auteur(s) : Benjamin GUILLOT, Infirmier, Candy GUIGUET-AUCLAIR, Ingénieur hospitalier, Jennifer FERNANDES, Assistante, Elisabeth GREGOIRE, Cadre de santé, Thibault NOEL, Infirmier, Jean-Paul LANQUETIN, Infirmier chercheur, Guillaume LEGRAND, PsychiatreNbre de pages : 5
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En psychiatrie, l’injection intramusculaire (IM) est un soin courant. On observe cependant une grande variété de pratiques et une méconnaissance de certains aspects techniques mais aussi relationnels. Une étude a permis d’élaborer des recommandations.

En annexe à cet article, téléchargez les 79 recommandations élaborés par le groupe de travail en pdf

Dans la prise en charge des personnes souffrant de troubles ou handicaps psychiques, les traitements médicamenteux ont beaucoup progressé depuis l’apparition des premiers neuroleptiques dans les années 1950. Assez rapidement, l’injection intramusculaire (IM) est apparue comme une voie d’administration intéressante pour obtenir une meilleure stabilisation des patients, autant pour les épisodes aigus, au décours d’une agitation, qu’au long cours. L’avènement des antipsychotiques à action prolongée (Apap) de deuxième génération a également permis d’améliorer le pronostic des maladies psychiatriques (lire aussi Le moment de l’antipsychotique à action prolongée, Santé mentale, n° 197, avril 2015). Ils constituent aujourd’hui une stratégie thérapeutique de première intention notamment au décours d’un premier épisode psychotique (1, 2, 3).

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