Les cadres de santé, qui cumulent fréquemment des fonctions cliniques et managériales, sont crûment confrontés à la difficulté d’opérer dans ces deux champs souvent en tension. La tentation est alors grande de choisir entre ces deux domaines plutôt que d’assumer un rôle de « marginal sécant » (1), c’est-à-dire d’agir de façon constructive à la jonction de ces différents systèmes d’action au sein d’une même organisation. Comment répondre à ce dilemme ? Est-ce une opportunité ou un désastre ? Peut-on mêler l’or de la clinique au cuivre de la gestion ?… Le management a en effet souvent mauvaise presse. Il est régulièrement associé à la logistique financière et à ses douloureuses contraintes ou encore aux innombrables demandes d’indicateurs, rapports et autres données administratives pesantes.
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