N° 262 - Novembre 2021

Pourquoi des activités physiques en psychiatrie ?

Auteur(s) : Catherine FAYOLLET, psychiatre des hôpitaux, médecin de sport et médecin référentNbre de pages : 7
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Dans une perspective de rétablissement et de prévention des maladies somatiques, les bénéfices d’une activité physique régulière sont aujourd’hui reconnus pour les personnes souffrant de troubles psychiques. Les soignants doivent donc la favoriser et la valoriser. De quoi parle-t-on ? Quels sont les freins et les leviers à sa mise en place ?

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) (1), l’absence d’activité physique (AP) est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial et compte parmi les principales causes de cancers du sein ou du côlon, de diabète et de cardiopathie ischémique. L’OMS précise que 60 à 85 % de la population présentent un mode de vie sédentaire (2) dû à la modernisation de notre société. Par AP, on entend « tout mouvement corporel lié à une contraction musculaire et responsable d’une augmentation de la dépense énergétique supérieure à sa valeur de repos. Toute AP peut être caractérisée par le contexte et la finalisation de sa réalisation, et par ses spécificités, type, durée, intensité et fréquence dans une période donnée qui modulent ses effets dans l’organisme » (3).

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