La question de la contention et de l’isolement, mesures coercitives souvent associées, interroge la psychiatrie en profondeur et dans la plupart des aspects de son (dys)fonctionnement. S’agit-il de se demander comment on pourrait faire pour éviter d’attacher les patients à leur lit pour les maîtriser et/ou de se souvenir (et donc d’admettre) que l’on a su faire autrement ? Les années 1970-1990 ont notamment été une période où, dans certains établissements, des soignants régulaient les manifestations d’agressivité et de violence sans avoir recours à la contention et peu à l’isolement. Nous sommes donc face à un savoir, pratique, « savoir y faire » perdu. Pourquoi a-t-il disparu ? Peut-on le retrouver et si oui, comment ?
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