Vous avez créé en 2018 les Funambules, un espace dédié aux jeunes dont un proche souffre d’une pathologie psychiatrique. Comment est né ce projet et pourquoi ?
Bien que l’on se soit attaché à ne pas les voir, il y a toujours eu des enfants auprès des personnes malades. Cependant, si aujourd’hui il devient urgent de tenir compte de leur présence, c’est que l’organisation des soins a énormément évolué. Nous nous appuyons sur les travaux du sociologue N. Carpentier (1) qui analyse les évolutions de la place accordée à la famille du patient depuis les débuts de la désinstitutionalisation jusqu’à nos jours. Il évoque un véritable changement de paradigme qui a fait passer la famille de « cause » du problème de santé à « solution » pour maintenir la personne dans son domicile.
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