Le stress lié à un deuil sévère dans la petite enfance aggraverait le risque de psychose à l'âge adulte. C'est ce qu'affirme une recherche suédoise après une étude sur une cohorte de plus d'un million d'individus et publié fin janvier dans le British Medical Journal. Les risques sont particulièrement élevés pour la psychose affective après un suicide dans la famille nucléaire (parent-fratrie). Il est plus marqué pour les enfants de moins de 3 ans et diminue avec l'âge. Les scientifiques souhaitent mener d'autres études pour mieux comprendre les sources possibles de risque et de résilience afin que les structures spécifiques puissent aider les enfants vulnérables et leurs familles.
- Severe bereavement stress during the prenatal and childhood periods and risk of psychosis in later life: population based cohort study. K M Abel, H P Heuvelman, L Jörgensen, et al. BMJ, 21 janvier 2014. Article en anglais, téléchargement gratuit sur www.bmj.com/highwire/filestream/683053/field_highwire_article_pdf/0/bmj.f7679