La tendresse : transformer le traumatisme
Agressions sexuelles, génocide, torture, guerres… comment prendre en charge les nombreuses victimes relevant du psychotraumatisme extrême ? Cet ouvrage interroge le rôle du psychothérapeute dans …
Agressions sexuelles, génocide, torture, guerres… comment prendre en charge les nombreuses victimes relevant du psychotraumatisme extrême ? Cet ouvrage interroge le rôle du psychothérapeute dans …
Ce sont souvent des gestes, pensées, souvenirs de tendresse, qui, surgissant par surprise, déclenchent la rencontre. La tendresse bouscule alors le clinicien et élargit le cadre thérapeutique.
La psychothérapie de femmes en demandes d’asile confronte le clinicien à des récits effroyables. Comment sortir de la sidération et aider les personnes ? Déployer de la tendresse dans le soin peut-il éviter de s’épuiser ?
Malgré ses limitations, Albertine, une patiente souffrant de troubles psychiatriques, décide d’entreprendre un grand voyage à l’étranger. Portée par un élan de tendresse à son égard, une assistante sociale déploie un accompagnement « sur-mesure », bien au-delà du cadre habituel.
De nombreux affects peuvent émerger dans la relation de soin, plus ou moins « tolérés », mais la méfiance envers la tendresse, en particulier celle du thérapeute, reste tenace. Repères pour accéder au partage puis au départage d’affects dans la thérapie.
Tout être humain ayant traversé des expériences de détresse mais aussi de tendresse et de soin procurés par un autre secourable peut spontanément, sans même avoir à y penser, se montrer «suffisamment bon» à l’égard d’autrui en situation de souffrance et de dépendance.
Lucie, la cinquantaine, a perdu deux de ses enfants dans un accident de la route. Hospitalisée après une tentative de suicide, elle passe à nouveau à l’acte dans sa chambre. Bouleversé, un jeune infirmier lui propose une présence tendre et étayante.
Affect, émotion, sentiment et sensation… comment penser la tendresse? A-t-elle sa place en psychothérapie? Dans cette perspective, la tendresse envers soi reste une condition importante pour pouvoir aider les autres.
Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à le soulager. Au-delà de l’empathie et de la bienveillance, il s’engage parfois dans le déploiement d’un acte de tendresse.
Parmi les affects qui peuvent surgir dans la relation thérapeutique, la tendresse, en particulier celle du clinicien, reste suspecte. Dans la clinique des traumatismes extrêmes, …