Ecouter, c’est permettre à l’autre de s’écouter
À la veille de son départ en retraite, un infirmier revient sur son parcours « d’écouteur » des frustrations, des impossibles, des peurs et des pleurs, des regrets et des espoirs…
À la veille de son départ en retraite, un infirmier revient sur son parcours « d’écouteur » des frustrations, des impossibles, des peurs et des pleurs, des regrets et des espoirs…
Etablir des liens significatifs avec un patient délirant nécessite de lui permettre d’exprimer son délire. Dans ce contexte, est-ce utile, sensé, de planifier des entretiens et pourquoi faire ? Témoignage.
Rien de plus simple, en apparence, que d’inviter une personne à s’exprimer mais dès que l’on déplie ce « Je vous écoute… », on est saisi par sa complexité, le nombre de mécanismes en jeu et ce que cela engage pour ce « je » qui écoute…
Au quotidien, comment « gérer » les frustrations des patients, lorsqu’elles sont en lien avec les limites imposées par le cadre de soin ? Histoire d’une unité de soin qui a su se remettre en question et réinventer ses pratiques pour laisser place à la rencontre.
Tolérer la frustration suppose d’être en capacité de renoncer à la satisfaction immédiate de certains désirs, ce qui ne se fait pas sans une forme de compensation. Pourquoi de nombreux patients en psychiatrie n’y parviennent-ils pas et comment les aider ? Illustrations cliniques.
L’intolérance à la frustration est davantage un concept transdiagnostique qu’un critère diagnostique ou un trouble en soi. Dans les pathologies psychiatriques, où elle est fréquemment évoquée, comment l’analyser et la penser ?
Favoriser la rencontre constitue le cœur du métier de soignant. En psychiatrie, cela nécessite de composer et de s’ajuster aux manifestations cliniques. Une recherche met en évidence les éléments que le soignant peut travailler pour créer des conditions favorables à son éclosion.
Logorrhéique et très agité, Monsieur V., la cinquantaine, se présente de son plein gré aux urgences pour la troisième fois en deux jours. Pour éviter le débordement de ce service, une infirmière de psychiatrie de liaison intervient in situ, jusqu’au transfert de ce patient en psychiatrie.
Comment « mettre en culture » les émotions de chacun au service d’une compréhension commune et humanisante des soins ? Un groupe d’analyse de la pratique explore les sensations, émotions et sentiments des soignants.
Au-delà du langage, par les comportements, les agitations, les passages à l’acte… Le corps extériorise, indique et adresse… Il est aussi le lieu d’une « rencontre » et le vecteur privilégié d’un soin psychique qui vient soutenir la dimension thérapeutique.