Infirmière de l’avant, quelle pratique ?
Véritables « psychothérapeutes du contenant » les infirmières, souvent invisibles, sont chaque jour « au front » auprès des patients en psychiatrie. Où se cache …
Véritables « psychothérapeutes du contenant » les infirmières, souvent invisibles, sont chaque jour « au front » auprès des patients en psychiatrie. Où se cache …
Au sein de l’hôpital de Niort, la P’tite Cafète est un lieu ouvert à tous, où l’accueil inconditionnel et la tolérance prévalent. Un infirmier nous invite dans ce lieu hors-norme, carrefour des chemins perdus, refuge des insensés, où des soignants bichonnent, inventent, nourrissent… Récits de quelques rencontres.
Lors de leur pause déjeuner, les soignants du CMP évoquent les moments partagés avec « leurs » patients. Comment qualifier ce qui ne s’inscrit pas nécessairement dans un projet thérapeutique mais relève incontestablement de la sollicitude ?
Invisible, peu valorisée, la présence du soignant auprès du patient reste essentielle dans les soins psychiques. Compétence spécifique, cet art exigeant, loin des protocoles, a besoin de reconnaissance et de liberté…
Comment font les établissements qui recourent peu, voire pas, aux mesures d’isolement et de contention en psychiatrie ? Au quotidien, on observe que les pratiques …
Une disponibilité soignante, un solide collectif de travail, une libre circulation revendiquée, un choix d’activités important, une culture du soin spécifique : les résultats préliminaires de la recherche Plaid-Care mettent en évidence les éléments communs aux établissements de psychiatrie peu coercitifs.
Le temps long de l’histoire nous apprend que la coercition n’est pas une fatalité. Le chemin qui mène à la suppression de la contention et au moindre recours à l’isolement oblige le soignant à s’impliquer professionnellement et personnellement.
En 2022, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté a pointé la qualité des soins et le respect des droits des patients au pôle de psychiatrie du Centre hospitalier du Chinonais. Un médecin, visiteur extérieur, relève trois axes fondamentaux qui soutiennent une politique de soins engagée dans la non contrainte.
Les traumatismes relationnels précoces laissent des empreintes indélébiles dans le développement affectif de l’individu, mais l’approche des modèles d’attachements multiples ouvre des perspectives en termes d’expériences correctrices.
L’écoute de la « folie » engage le soignant sur le plan émotionnel. De quelles ressources personnelles et collectives dispose-t-il pour que l’émotion reste au service du soin et ne vienne pas le paralyser ou le dévoyer ?